jeudi 30 janvier 2020

Edward Hopper à la fondation Beyeler à Bale




  Voici Edward Hopper de retour en Europe après la grande rétrospective parisienne en 2012.
  La Fondation Beyeler présente un ensemble d’œuvres d’Edward Hopper (1882-1967), l’un des principaux  peintres américains du XXème siècle. Les  peintures de Hopper sont l’expression du regard singulier que l’artiste porte sur la vie moderne. Il commença sa carrière comme illustrateur. Aujourd’hui, il est surtout connu pour ses peintures à l’huile, qui témoignent de son intérêt pour l’impact de la couleur et de sa virtuosité dans la représentation de l’ombre et de la lumière. Le thème central de l’exposition est fourni par ses images iconiques des immenses paysages naturels et urbains de l’Amérique.


  
  Cette exposition met l’accent sur les représentations iconiques de Hopper des étendues infinies des paysages naturels et urbains de l’Amérique. Il s’agit là d’un aspect rarement placé au centre des expositions consacrées à Edward Hopper, mais pourtant clé pour comprendre son œuvre et sa réception. L’exposition réunit des aquarelles et des huiles des années 1910 aux années 1960, offrant ainsi un large et passionnant panorama des multiples facettes de la peinture hoppérienne. 
  Organisé par la Fondation Beyeler en coopération avec le Whitney Museum of American Art, New York, dépositaire de la plus importante collection au monde d’œuvres d’Edward Hopper.




Edward Hopper 

26 janvier – 17 mai 2020

Fondation Beyeler, Bale (Suisse)


lundi 27 janvier 2020

1970 et les autres (2) : The Rolling Stones : Get Yer Ya-Ya's Out! (1970)




    N'en déplaise à certains, capables de dire autant de mal de cet album que je puis en dire du bien, Get Yer Ya-Ya's Out reste l'un des plus grands albums des Stones. Enregistré en 1969 au Madison Square Garden de New York, ce concert est un véritable hommage rendu aux influences blues et rock’n’roll du groupe, tiraillé entre les rythmiques boogies de leurs nouvelles compositions (Midnight Rambler) et des reprises très orientées (Carol et Little Queenie de Chuck Berry). L’influence des musiques du sud des Etats-Unis est ici très présente. Mais la cerise sur le gâteau, c’est cette reprise historique du Love in vain de Robert Johnson, qui achèvera de remettre au goût du jour la musique blues pour les jeunes générations, et qui deviendra même plus célèbre que l’originale. Enfin, on notera que la contribution de Mick Tayor, (nouveau transfuge des Bluesbreakers de John Mayall) n’est sans doute pas pour rien dans l’esthétique sonore très roots de ce live.
Un album qui reste dans mon panthéon discographique.
j'aurais pu vous faire écouter un morceau de l'édition originale de cet album live, mais exceptionnellement je lui est préféré cette version dynamique de "Midnight Rambler" enregistré en 2003 au Madison square garden soit 34 ans après son enregistrement sur l'album Let it bled dont j'ai parlé dans cette rubrique (Lien). Les Rolling Stones pas morts. 


vendredi 24 janvier 2020

Contre la réforme des retraites à Guéret le 24 janvier




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Alors que le projet de loi était présenté ce vendredi matin en Conseil des ministres, du côté de Guéret, plus de 700 manifestants ont battu le pavé pour demander son retrait. Certains sont là depuis la toute première manifestation de contestation, en septembre dernier.



Cette nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites ce 24 janvier à Guéret, certes moins nombreuses,a été menée et animée par la CGT, la FSU et le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste).


































lundi 20 janvier 2020

La vallée des immortels





                          Edgar Pierre Jacobs



   Symbole mythique de la bande dessinée grand public de qualité, la série est devenue au fil des ans un best-seller incontestable. L'auteur, E.P. Jacobs, qui fut un proche d'Hergé, aimait la démesure qui prend toute sa dimension dans les inventions scientifiques (dont le fameux Espadon). On citera aussi une extraordinaire galerie de personnages tels Septimus, Olrik ou Miloch...

    La fascination exercée par cette série reste intacte : pour preuve, le succès sans précédent de son grand retour sur les tables des nouveautés, avec L'Affaire Francis Blake en 1996, signée Jean Van Hamme et Ted Benoit. Ensuite se sont succédé jusqu'à aujourd'hui des duos ou trios d'auteurs pour reprendre avec talent les aventures de ces deux héros incontournables. 


    
À Lhassa, le palais impérial du dictateur Basam-Damdu est anéanti par une escadrille d'Espadons, et le monde, soulagé, fête la fin de la troisième guerre mondiale.

   Pendant que, dans la Chine voisine, les communistes de Mao affrontent les nationalistes de Chiang Kai-shek, le Seigneur de la guerre Xi-Li cherche à mettre la main sur un manuscrit qui lui permettra d'asseoir son pouvoir sur l'Empire du Milieu. Face aux menaces qui planent sur la région, le capitaine Francis Blake est chargé d'organiser la défense de la colonie britannique de Hong Kong. De son côté, à Londres, le professeur Philip Mortimer est amené à s'intéresser de près à une curiosité archéologique chinoise suscitant appétits et convoitises. Au même moment, le fameux colonel Olrik, ancien conseiller militaire déchu de Basam-Damdu, profite du chaos ambiant pour monnayer ses services auprès du général Xi-Li afin d'assouvir sa soif de vengeance...

    Premier volet d'un diptyque, La Vallée des Immortels commence exactement là où Le Secret de l'Espadon s'achève. Les amateurs de Blake et Mortimer retrouveront quelques-uns des ingrédients qui ont assuré la renommée de la saga d'Edgar P. Jacobs : la grande aventure, l'exotisme, qui s'exprime ici dans les ruelles dangereuses de Hong Kong, l'atmosphère londonienne digne des plus belles pages de La Marque Jaune et la science-fiction, incarnée par le nouvel engin imaginé par le professeur Mortimer, le Skylantern, le tout relevé par quelques figures de traîtres et par un Olrik plus machiavélique que jamais. Écrit par Yves Sente, l'album est dessiné à quatre mains par Teun Berserik et Peter van Dongen. Inspirés par la « ligne claire » du Mystère de la Grande Pyramide, ils ont su relever ce défi graphique avec maestria et fidélité à l'esprit Jacobsien.




    
Inquiets pour Mortimer qui a été kidnappé par les hommes du général Xi-Li, le capitaine Blake, accompagné de l'agente nationaliste chinoise Ylang Ti, se lance à la recherche de son ami. Se servant des indices que Mortimer a eu l'intelligence de semer sur son chemin, ils remontent peu à peu la piste qui devrait les conduire jusqu'à lui.

    De leur côté, Mortimer et Han-Dié, archéologue nationaliste qui a trahi son gouvernement pour vendre des documents historiques au général Xi-Li, sont emmenés de force vers le repaire du seigneur de guerre. Mortimer profite de ce voyage pour en apprendre davantage sur les documents qui apporteront la preuve à Xi-Li qu'il est bel et bien le descendant et l'héritier de Shi-Huangdi, le premier empereur de Chine.... dont la légende dit qu'il aurait été emmené à la fin de sa vie dans la Vallée des Immortels.

La vallée des immortels tome 1 et 2 éditions Dargaud



mercredi 15 janvier 2020

Jean Giono, artisan d’images au Mucem du 16 au 19 janvier



    Autour de l’exposition « Giono » un festival cinématographique  se déroulera du 16 janvier au 19 janvier 2020 au Mucem.

   « Giono maintient ses personnages à hauteur de regard d’homme, comme le cinéaste derrière sa caméra. » Alexandre Astruc (coscénariste sur l’adaptation du roman Les Âmes fortes).

   Jean Giono, qui se disait lui-même « artisan d’images », est le romancier français le plus adapté au cinéma. C’est peut-être pour cette raison que les histoires imaginées par l’écrivain de Manosque ont à ce point marqué la mémoire collective et que son œuvre reste aujourd’hui encore si célèbre, cinquante ans après sa disparition.

    De Regain au Hussard sur le toit en passant par Jofroi et Crésus, le Mucem propose de redécouvrir sur grand écran le cinéma de Giono. Entre chefs-d’œuvre incontournables et raretés oubliées, il s’agit de mettre à l’honneur les films qu’il a lui-même réalisés ou scénarisés, mais aussi ceux qui furent portés à l’écran par les cinéastes d’hier et d’aujourd’hui, de Marcel Pagnol à Raoul Ruiz.

   Et pour faire résonner les mots et la parole de Jean Giono, chaque séance du soir est introduite par une lecture proposée par le comédien Jean-Pierre Darroussin.
Programmation conçue en collaboration avec Jacques Mény, conseiller scientifique de l’exposition « Giono ».
En partenariat avec l’Institut de l’image, la Région Sud et Destination Provence.



"Le mystère Giono" Jeudi 16 janvier 2020 à 18h00
"Crésus" Jeudi 16 janvier 2020 à 20h30
"Jofroi" Vendredi 17 janvier 2020 à 18h00
"Regain" Vendredi 17 janvier 2020 à 20h00
"Les Âmes fortes" Samedi 18 janvier 2020 à 16h30
"Prélude de Pan" par Jean-Pierre Darroussin Samedi 18 janvier 2020 à 19h00
"Un roi sans divertissement" Samedi 18 janvier 2020 à 20h30
 "L’Eau vive" Dimanche 19 janvier 2020 à 11h00
"Le Hussard sur le toit" Dimanche 19 janvier 2020 à 15h00

lundi 13 janvier 2020

Jean Giono au Mucem jusqu'au 17 février 2020



    À la veille des commémorations du cinquantenaire de la disparition de Jean Giono, le Mucem lui consacre  une grande rétrospective. 
     Loin de l’image simplifiée de l’écrivain provençal, cette exposition suit le trajet de son œuvre écrite et filmée en lui rendant toute sa noirceur, son nerf et son universalité. Poète revenu des charniers de la Première Guerre mondiale, Giono s’est en effet autant attaché à décrire la profondeur du Mal qu’à en trouver les antidotes : création, travail, pacifisme, amitié des peintres, refuge dans la nature, évasion dans l’imaginaire.
    Pour donner chair à l’un des artistes les plus prolifiques du XXe siècle, la quasi-totalité de ses manuscrits, exposée pour la première fois, entre en dialogue avec près de 300 œuvres et documents : archives familiales et administratives (dont celles de ses deux emprisonnements), correspondances, reportages photographiques, éditions originales, entretiens filmés, ainsi que tous les carnets de travail de l’écrivain, le manuscrit de son Journal de l’Occupation, les films réalisés par lui ou qu’il a produits et scénarisés, les adaptations cinématographiques de son œuvre par Marcel Pagnol et Jean-Paul Rappeneau, les peintures naïves du mystérieux Charles-Frédéric Brun qui lui inspira Le Déserteur, et les tableaux de ses amis peintres, au premier rang desquels Bernard Buffet.
    En écho à ces traces matérielles de la vie et de la création, l’exposition explore la symbolique cachée au plus profond de l’œuvre de l’écrivain à travers quatre installations d’art contemporain, créées spécialement pour ce projet.

 Mucem (Marseille) du mercredi 30 octobre 2019 au lundi 17 février 2020.


jeudi 9 janvier 2020

Contre la réforme des retraites à Guéret : bis répétitas




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    La mobilisation contre la réforme des retraites a réussi à faire descendre 1.500 personnes dans la rue jeudi 9 janvier à Guéret. Soit presque autant que lors de la grève du 17 décembre.