vendredi 29 octobre 2021

Julie Manet, musée Marmottan jusqu'en mars 2022

 

 

     Le musée Marmottan Monet organise la première exposition jamais consacrée à Julie Manet, fille unique de Berthe Morisot et nièce d’Edouard Manet. Intitulée « Julie Manet, la mémoire impressionniste » elle aura lieu du 19 octobre 2021 au 20 mars 2022. Légataire de Julie Manet par l’intermédiaire de ses enfants, dépositaire du premier fonds mondial de l’œuvre de Berthe Morisot mais aussi des collections de la famille, le musée Marmottan Monet souhaite apporter un éclairage sur le rôle de Julie Manet dans la vie des arts.

 



 

jeudi 21 octobre 2021

Enfin le cinéma ! Musée d'Orsay jusqu'au 16 jznvier 2022

 

 


    À l’aube du XXᵉ siècle, le cinéma est tout autant, sinon plus, une manière de s’approprier le monde, les corps et les représentations, qu’une machine ou un média. Nouveau regard éminemment social et populaire, il est le produit d’une culture urbaine fascinée par le mouvement des êtres et des choses et désireuse de faire de la « modernité » un spectacle.

Aucune rupture brusque ou révolution violente cependant, les esprits et les corps avaient été largement préparés. Les premières projections de « photographies animées » par les frères Lumière à Paris en 1895 sont en effet les dernières-nées d’une longue succession de dispositifs visuels et d’attractions (du panorama aux musées de cire, en passant par la morgue, les aquariums et les foires) qui trouve son apogée lors de l’Exposition universelle de 1900 à Paris. Issus d’une tradition de la circulation des images, ces premiers films, encore imparfaits, sont également les héritiers de multiples pratiques, artistiques ou scientifiques, savantes ou vulgaires. Nombreuses sont les propositions ou interrogations formulées par les artistes du XIXe siècle qui ont précédé leur avènement – au premier rang desquels le fantasme du « réalisme intégral » – que le cinéma prolonge, recycle, questionne, et bientôt dépasse. L’évidence de la mobilité du monde ou de l’écoulement du temps est interrogée et analysée au prisme de certains motifs culturels comme l’agitation de la ville ou le ressac perpétuel des vagues. En ce sens, Jean-Luc Godard eut raison de rappeler que le cinéma fut inventé par le XIXe siècle.

 

    Ne cherchant pas à présenter une chronologie des inventions, l’exposition « Enfin le cinéma ! » est volontairement synchronique et thématique. Elle fait dialoguer la production cinématographique française des années 1895-1907 avec l’histoire des arts, depuis l’invention de la photographie jusqu'aux premières années du XXe siècle, au fil de quelques grands sujets que sont la fascination pour le spectacle de la ville, la volonté d’enregistrer les rythmes de la nature, le désir de mise à l’épreuve et d’exhibition des corps, le rêve d’une réalité « augmentée » par la restitution de la couleur, du son et du relief ou par l’immersion, et enfin le goût pour l’histoire. Elle se conclut vers 1906-1907 alors que la durée des films s’allonge, les projections se sédentarisent dans des salles et les discours s’institutionnalisent. Le cinématographe devient le cinéma, à la fois lieu et loisir de masse.

 

    L’exposition rassemble près de 300 œuvres, objets et films aussi bien anonymes que signés de noms bien connus du grand public, de Pierre Bonnard à Auguste Rodin en passant par Gustave Caillebotte, Loïe Fuller, Léon Gaumont, Jean Léon Gérôme, Alice Guy, Auguste et Louis Lumière, Jules Etienne Marey, Georges Méliès, Claude Monet, Berthe Morisot, Charles Pathé ou Henri Rivière.

 

mercredi 13 octobre 2021

David Hockney, Un an en Normandie.Musée du Luxembourg, Paris.

  



A l’âge de 84 ans, le célèbre peintre britannique David Hockney continue de faire l’actualité avec une nouvelle exposition au musée de l’Orangerie, à Paris, au bout du jardin des Tuileries. L’endroit choisi n’est pas anodin : sa longue frise de 90 m fait écho aux fameuses Nymphéas de Claude Monet, autre grandissime figure normande de la peinture.

Discrètement installé en pays d’Auge depuis 2019, à deux pas de Beuvron-en-Auge, David Hockney a traversé les confinements en peignant à l’aide de son Ipad l’évolution des saisons depuis son propre domicile. Dans cette grande fresque faisant aussi écho à la Tapisserie de Bayeux, le peintre le plus cher en activité décrit le rythme du temps en mode Vivaldi depuis le printemps 2020.

 


 

En parallèle de l’expo Soutine – De Kooning, cette proposition baptisée « Un an en Normandie » trouve place dans la grande galerie, juste à côté des collections permanentes. Trois dessins précèdent également les Nymphéas de Monet.

 


 

 David Hockney, Un an en Normandie
Paris
Musée de l’Orangerie
Du 13 octobre 2021 au 14 février 2022

jeudi 7 octobre 2021

La Collection Morozov. Icônes de l'art moderne . Fondation Louis-Vuitton jusqu'au 22 février

 

 Après celle de Chtchoukine il y a quatre ans, la Fondation Louis-Vuitton accueille jusqu’au 22 février une autre collection russe incontournable : celle des frères Morozov, industriels richissimes et amateurs éclairés d’art occidental. Une exposition-événement qui réunit plus de deux cents chefs-d’œuvre.

 



    Cet événement, le second volet de la grande manifestation Icônes de l'art moderne, est organisé en partenariat avec le Musée d’État de l’Ermitage (Saint-Pétersbourg), le Musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine (Moscou) et la Galerie nationale Trétiakov (Moscou).

    La Collection Morozov constituera un autre volet historique majeur consacré aux grands collectionneurs russes du début du 20ème siècle. 

La Collection Morozov. Icônes de l'art moderne Fondation Louis-Vuitton Paris  jusqu'au 22 février

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