La
carte dépliée sur la table, voilà étalé sous mes yeux le méandre des
rues de Servian. Certains noms m’évoquent quelque chose, d’autres non.
Ici comme ailleurs on a la fâcheuse habitude de débaptiser les rues.
Mais l’essentiel est resté, le rocher, le Servian médiéval, le centre
historique, appelez-le comme vous voulez. Ce Servian a vu courir le
mioche que j’étais aux mois d’août de l’enfance dans les années
soixante. Je glisse mon doigt sur cette coquille d’escargot, ce
colimaçon de rues chargé de bien des souvenirs et de bien des émotions.
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