Alors qu'en ces périodes troublées, le confinement se précise et s'accélère de jour en jour afin d'essayer d'enrayer la propagation du coronavirus, j'ai connu la même mésaventure en 1970 au fort du Cap Brun.
Un virus s'est propagé comme une trainée de poudre à travers le monde. Après Led Zeppelin et Deep Purple, Black Sabbath à lâché sur le monde une bombe atomique répondant au doux nom de Paranoïd.
Même si ce groupe s'est révélé par la suite n'être qu'une simple comète dans mon univers discographique, Paranoïd m'a contaminé derechef.
De service ce jour là, je l'ai écouté sans relâche au foyer du fort tout un dimanche au point d'en oublier à 20h de ramener réglementairement les couleurs. Je me suis précipité mais un peu tard. Les couleurs ont été ramené avec une quinzaine de minutes de retard. Je ne pu m'empêcher d'en rajouter en faisant le pitre sous les yeux de l'officier de garde qui n'écoutait certainement que la Marseillaise. Passé en conseil de discipline dès le lendemain, j'ai écopé de quinze jours de confinement et privé de sortie. De quoi avoir le temps d'écouter l'album du moment qui ne m'a pas été confisqué.
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