Trinidad fut l’un des principaux centres de production de la canne à sucre. Une ressource qui fit la fortune de Cuba aux siècles passés. Les Espagnols, et dans une moindre mesure les Français, tinrent les rênes de l’économie locale. Employant des milliers d’esclaves, les plantations prospérèrent et permirent de construire de riches bâtisses bourgeoises à Trinidad. Et dans tout le pays.
Composée des trois vallées de San Luis, Santa Rosa et Meyer, la vallée de Los Ingenios tient son nom d'une cinquantaine d'ingenios, sucreries qui y étaient implantées au XIXe siècle.
Plus de 12000 esclaves africains y ont travaillé à l'époque de l'essor de l'industrie sucrière.
S'étendant sur une quarantaine de kilomètres entre Trinidad et Sancti Spiritus, la vallée offre ses splendides paysages où se mêlent de riches et antiques haciendas, des castels aux maisons d'esclaves.
Plus de 12000 esclaves africains y ont travaillé à l'époque de l'essor de l'industrie sucrière.
S'étendant sur une quarantaine de kilomètres entre Trinidad et Sancti Spiritus, la vallée offre ses splendides paysages où se mêlent de riches et antiques haciendas, des castels aux maisons d'esclaves.
Au centre de la vallée, la Torre Manacas-Iznaga est le symbole de la toute puissance d'une famille de l'aristocratie du sucre.
Ce village, à 12 km à
l'est de Trinidad vers Sancti Spíritus, abritait à l'époque l'une des
plus importantes fabriques de sucre du XIXe siècle.
Facilement repérable, sa tour haute de 42,5 m se détache du paysage.
Ce clocher de 45 m de hauteur permettait la
surveillance des plantations de sucre, ce qui évitait la possibilité de
fuite des esclaves. Les cloches situées dans la partie haute de la tour
signalaient le début et la fin de l’horaire de travail. De plus, elles
servaient pour avertir en cas d’incendie des terrains aux alentours.
Au pied de la tour, demeure une ancienne hacienda animée par des
artisans qui vous proposent de biens belles nappes et vêtements faits à
la main.
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