lundi 27 février 2017

Les 60 ans de Gaston Lagaffe.




      Le 28 février 1957, Gaston Lagaffe frappe pour la première fois à la porte de la rédaction du journal Spirou. Chemise blanche, nœud pap’, mocassins en cuir, l’intrus au regard candide n’a pas encore adopté le pull vert à col roulé et les espadrilles fatiguées qui le caractériseront rapidement.
Soixante ans après sa première apparition, le roi de la gaffe sévit toujours. Le pire employé de bureau du monde est même devenu un mythe. Et pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Quand André Franquin, 33 ans en 1957, se pointe dans le bureau d’Yvan Delporte, le rédacteur en chef du journal Spirou, il n’a pas encore de projet bien ficelé. Il suggère qu’il serait peut-être amusant de lancer «un personnage de bande dessinée qui ne figurerait pas dans une bande dessinée parce que, contrairement aux héros, il n’aurait aucune qualité, il serait con, pas beau, pas fort».

     Il y a soixante ans, dans un bistrot situé à deux pas de la rédaction de Spirou, Franquin jette sur le papier les premières esquisses de Gaston. Une posture molle, des cheveux ébouriffés et, très vite, une clope au bec, comme son auteur.
Lorsqu’il crée Gaston en 1957, Franquin est déjà submergé de travail. Il doit livrer chaque semaine deux planches de Spirou et Fantasio, une de Modeste et Pompon, une illustration de couverture pour le journal Spirou et divers petits dessins pour les pages intérieures.
   Aujourd'hui, Gaston fête ses soixante ans et n'a rien perdu de sa personnalité.

Pour célébrer les soixante ans du personnage d'André Franquin, le Centre Georges-Pompidou présente l'exposition «Gaston, au-delà de la gaffe» à la Bibliothèque publique d'information du 7 décembre au 10 avril 2017. Bon anniversaire Gaston.


mercredi 22 février 2017

Icones de l'art moderne, la collection Chtchoukine. Prolongation jusqu'au 5 mars



L'exposition consacrée à la collection du mécène russe à la fondation Vuitton, à Paris, a accueilli plus de 600.000 visiteurs en dix semaines. Face au succès, son délai va être allongé de deux semaines, du 20 février au 5 mars.

Un ensemble exceptionnel: 29 Picasso, 22 Matisse, 12 Gauguin, mais aussi des Manet, Monet ou Van Gogh. Une grande partie de la collection unique des chefs-d'œuvre de l'art moderne, constitué par le mécène russe Serguei Chtchoukine, est pour la première fois réunie à la Fondation Louis Vuitton depuis son partage en 1948 entre le musée de l'Ermitage, à Saint Pétersbourg, et le musée Pouchkine, à Moscou.


        la fondation Louis Vuitton

Ce fils de riche industriel textile, homme bègue sans grâce particulière, dont le patronyme veut dire «petit brochet» en russe, accumula entre 1898 et 1914 ses trouvailles françaises. Pas moins de 130 tableaux sont présentés «avec lesquels dialogue un ensemble de trente œuvres significatives des avant-gardes russes, de Malevitch à Tatline, Gontcharova …» avait promis la Fondation.


La Fondation Louis Vuitton, en accord avec ses partenaires le musée de l'Ermitage de St-Pétersbourg, le musée Pouchkine et la Galerie Tretiakov de Moscou, annonce la prolongation de l'exposition du 20 février au 5 mars 2017», annonce fièrement la Fondation qui poursuit sa victoire diplomatique, dans le difficile contexte entre la France et la Russie.

 Durant la dernière semaine, à partir du lundi 27 février, les horaires d'ouverture seront encore élargis, de 7h à 23h, toujours 7 jours/7, et jusqu'à 1h du matin le samedi 4 mars.
Chaque matin de 7h à 9h, du 27 février au 4 mars, se tiendront les «Morning Chtchoukine» pendant lesquels la Fondation offrira un petit-déjeuner au public. Enfin, le mercredi 1er mars, les espaces de l'exposition «seront spécialement dédiés aux enfants et aux familles». 




Né en 1854 à Moscou et mort en 1936 à 81 ans à Paris, ce collectionneur russe des avant-gardes françaises s'était réfugié à Paris, ville de ses découvertes et de ses chers artistes. Au regard de l'histoire de l'art, Sergueï Chtchoukine est désormais synonyme de Gauguin, de Van Gogh, de Cézanne et surtout de Matisse, qui composa pour lui La Danse.


vendredi 17 février 2017

Louons maintenant les grands hommes




Maintenant que me voilà en province, je me montre plus attentif à l'annonce des expositions parisiennes afin d'en profiter lorsque je m'y rends en touriste.
A la lecture de la programmation du Centre Pompidou j'ai noté que celui ci installerait sur ces cimaises du 26 avril au 14 aout 2017 les œuvres du photographe Walker Evans pour une première rétrospective française. 


J'ai découvert son travail à la lecture d'un grand classique du roman ethnographique "Louons maintenant les grands hommes", édité en France dans la collection "Terre Humaine".
En 1936, aux lendemains de la Grande Dépression, le magazine new-yorkais Fortune charge l'écrivain américain James Agee (1906-1955) de réaliser un reportage sur les conditions de vie des paysans pauvres dans le sud de son pays. Pendant six semaines, assisté de son ami photographe Walker Evans, il partage ainsi le quotidien de trois familles de métayers en Alabama.



Signalons que Louons désormais les grands hommes est un livre difficile un texte assez souvent décourageant, qu'on ne sait à quel genre rattacher, sinon à l'ethnographie, et encore, puisque l'on y lit aussi l'expérience d'Agee, jusqu'à ses embrasements amoureux. On pourra bien sûr reprocher à l'auteur d'avoir été excessif, d'avoir commis un volume exagérément complexe, de s'être montré parfois un peu trop exalté, mais ces quelques reproches ne terniront pas l'éclat du texte, dans lequel Agee laisse son humanité s'exprimer. Grâce à elle, le lecteur ne tient ni un strict reportage sur les métayers, ni un simple réquisitoire contre les propriétaires qui les exploitent : avec une délicatesse, une empathie et une douceur qui n'ont presque plus rien d'humain, la plume d'Agee s'arrête sur ces déshérités pour les auréoler d'une lumière divine, débordante de charité et d'amour fraternel. Comme s'il avait cherché, par les mots, à faire beaucoup mieux que de leur rendre hommage : contribuer à leur rédemption.


En attendant la rétrospective Walker Evans, lisons ou relisons "Louons maintenant les grands hommes"



dimanche 12 février 2017

Vietnam en noir et blanc (2)


                                               Cliquez sur les images pour les agrandir












mercredi 8 février 2017

Nature humaine, expostion de Cedric Klapish





La Galerie Cinéma de Anne-Dominique Toussaint accueillera du 2 février au 1er avril 2017 Nature humaine, une exposition de photographies réalisées par Cédric Klapisch. 

C’est ainsi en marge du tournage de son prochain long-métrage, "Ce qui nous lie", en salle en juin prochain, que Cédric Klapisch a choisi de planter son décor et d’immortaliser les terres viticoles de la région bourguignonne. On retrouve au travers de ses photographies une atmosphère touchante et bucolique dans laquelle la présence humaine semble toujours ambiguë.

L’une des œuvres de l’artiste, composée d’une série de clichés en plan unique dont le temps et les saisons modèlent le paysage, sera projetée et commentée par Cédric Klapisch.




Galerie Anne-Dominique Toussaint
26 rue Saint-Claude, 3ème arrondissement Paris

vendredi 3 février 2017

Le bonjour d'Hannah


    En visite chez son Papou, Hannah en a profité pour allez faire un peu de luge sur le plateau de Millevaches en sa compagnie.